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 Destinée - Roman en cours d'écriture

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Evanouih
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Evanouih


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MessageSujet: Destinée - Roman en cours d'écriture   Destinée - Roman en cours d'écriture Icon_minitimeVen 23 Mar - 15:55

Chapitre 1 : 1er contact

Il y a des jours où tout bascule, on les appelle des jours J. On pense savoir quand ils viennent mais la plupart du temps on ne les voit pas arriver.
Le sien ne semblait pas être un jour J. Il était important, elle le savait, mais elle ne savait pas qu’il allait être décisif pour son avenir.

Elle s’appelait Tania Jenkins, cette jeune fille de 18 ans n’avait pas l’air d’en vouloir au monde entier mais lui semblait ne pas l’apprécier.
En marchant, luttant du mieux qu’elle pouvait contre le vent, cette jeune fille se faisait un petit résumé de sa vie. Orpheline depuis l’âge de 3 ans, elle a vécu sous la tutelle de son oncle et de sa tante jusqu’à ses 16 ans où elle devint une adolescente émancipée. Elle fut très vite indépendante et mature. Elle apprit à aimer la vie comme elle était et semblait en apparence avoir une capacité d’adaptation à toute épreuve.

Lors de l’année de son départ, elle fit une découverte. Tania est une enfant à pouvoir, comme on les appelle à Cenaria, une personne chez laquelle s’est développée une capacité unique. Et sa capacité principale est de manipuler tous les éléments naturels à sa guise.
Il existe peu d’enfant à pouvoir dans le monde. Et tous ceux de Cenaria se retrouvent à Sarre, une ville où a été construite une université spécialement pour eux.

En ce moment, elle avançait automatiquement vers celle-ci. Là-bas, elle suit le programme élémentaliste et elle y apprend la géologie qui est pour elle une matière barbante mais indispensable pour la seconde matière principale, la magie élémentaire qui était beaucoup plus amusante.
Elle n’aspirait qu’à une chose : valider ses 4 ans de magie élémentaire pour se spécialiser pendant 2 ans et enfin avoir son diplôme. Un but semblable à tout étudiant normal, enfin presque vu qu’elle ne voulait pas de petit ami...

Elle entra dans la cour principale de l’université. Elle sourit et fit monter un monticule de terre sous le pied d’une jeune fille qui lui tournait le dos. Celle-ci déséquilibrée tomba par terre et se releva en grognant. Tania éclata de rire.
« - JE SAVAIS QUE C’ETAIT TOI TANIA !!! rugit la jeune fille
- Bonjour Joy !
- Tu n’as pas d’autre moyen pour me dire que tu viens d’arriver ?
- Si mais pas d’aussi rigolos… »
Et le sourire aux lèvres, les deux amies entrèrent dans le bâtiment.

Joy était la meilleur amie de Tania, c’était surtout ça seule amie. Son caractère indépendant lui avait valu de longues années d’asociale.
Joy était son exact contraire, elle parlait à tout le monde. Le duo était très populaire dans l’université, elles avaient l’habitude qu’on les appelle : le jour et la nuit. Les cheveux noirs de Tania et ceux roux de Joy illustrant parfaitement le surnom.

La journée se passa comme d’habitude. Tania et Joy dormirent à point fermé durant le cours de géologie et faillirent mettre le feu à l’école en faisant des exercices sur le feu. Joy tentait de le rapetisser et lui donna la taille d’un gros chien à la place.

A la fin, elles se retrouvèrent comme à leur habitude dans un café pour parler de tout et de rien. Elles parlèrent de chats, de magie, de films, etc…
« - Quand est-ce que tu vas te trouver un petit ami ? dit tout d’un coup Joy.
- Mais pourquoi tu me dis ça maintenant ? répliqua Tania qui avait failli s’étouffer. Tu sais très bien que je ne trouve personne.
- Tu parles, pas plus tard que le week-end dernier, Thomas t’a fait sa déclaration et tu l’as repoussé.
- Je ne l’aimais pas.
- C’est le plus beau gosse de toute la fac !! Que demander de plus ?
- Il est pédant, idiot et arrogant… Ça te suffit comme argument ?
- Tu es désespérante…
- Je sais. Mais de toute façon ça ne me gêne pas d’être seule. J’ai ma petite vie tranquille, et je ne veux surtout pas qu’elle change. »
Et elles discutèrent encore longtemps toute les deux.

En se quittant le soir, Tania sourit en pensant à son mode de vie d’indépendante. Et oui, elle aimait ça : être au calme, ne pas avoir de compte à rendre. Elle l’adorait même…
Jamais elle n’aurait pu penser que ces années de vie simple allaient être interrompues par une simple lettre et une simple information d’un journal télévisé.

Quand la jeune fille arriva chez elle et qu’elle prit son courrier et entra dans son studio. Elle remarqua que parmi les factures, il y avait une lettre officielle. Elle l’ouvrit tout en allumant la télévision qui affichait les informations.

« Mademoiselle,

Vous êtes convié à la prison nationale de Sarre ce lundi 14 mars à 15h pour rendre visite à un prisonnier, selon la demande du 1er ministre modéré Antoine MAURIATI.

Souhaitant voir votre présence en ces lieux et en cette heure,

Sincère salutations,

Quentin GIRARD
Directeur de la prison »

« … Et maintenant un flash spécial, il y a quelque jour, un terroriste extrémiste a été arrêté par nos services spéciaux. Pour une raison inconnue, l’information ne nous est parvenu que maintenant et l’identité exacte du terroriste ne nous a pas été révélée. Nous savons toutefois qu’il est recherché depuis 15 ans et plus exactement, après son premier acte extrémiste, à savoir, l’explosion du bateau de croisière « L’Atlantis ». L’état semble avoir mis en place une démarche qui consiste à inviter tous les proches parents des victimes à aller lui rendre visite avant son exécution,… »

Tania resta interdite un long moment, debout, devant la télé. Une foule de souvenir lui revinrent d’un coup et elle s’obligea à s’assoir sur une chaise. L’image qu’elle avait gardée de ses parents ressortit et elle fondit en larme.

Si elle n’avait pas de parents c’était parce que quand elle avait 3 ans. Ses parents sont morts lors de l’attentat terroriste sur le bateau où ils faisaient une croisière tandis que celle-ci était chez son oncle et sa tante.

Le monde d’aujourd’hui était victime d’une lutte acharnée. Personne ne sait de quoi elle est partie, mais depuis ce temps deux clans s’affrontent : les extrémistes et les modérés. Les uns voulant que le monde change, accusant le pouvoir d’être corrompue et utilisant des méthodes radicales pour arriver à leurs fins. Les autres à la tête des quatre pays de la planète et tentant du mieux qu’ils peuvent de contenir ce mouvement insaisissable comme de la fumée.

Tania n’avait jamais eu d’opinions par rapport à cette guerre. Cela lui avait semblé loin d’elle, elle avait oublié ses parents et elle n’avait pas l’habitude de se lamenter sur ce qu’elle avait perdu. Mais maintenant son passé la rattrapait et elle ne savait pas comment réagir.

Elle passa la soirée à réfléchir et à agir en automate.
Avait-elle fait son deuil ? Elle ne savait même pas ce que ça voulait dire, faire son deuil…
Voulait-elle le voir ? C’est vrai qu’elle était curieuse de savoir à quoi pouvait bien ressembler le meurtrier de ses parents mais comment allait-elle réagir ? Qu’allait-elle faire ?
Que se passera-t-il si elle le voit ? Si elle ne le voit pas ? Rien et rien, à part peut-être une curiosité satisfaite dans l’un des cas.
Et c’est sur cette pensée qu’elle s’endormit enfin.

Lundi, Tania était partie pour la prison de Sarre.
Elle présenta sa lettre à ce qu’on pouvait appeler un accueil et on lui fit subir une fouille très, et presque trop, minutieuse.
Et quand, à la fin, on lui mit des menottes. Elle tiqua :
« - Je comprends que la fouille soit obligatoire, mais ça, dit-elle en montrant ses menottes, est-ce vraiment indispensable ? Je ne suis pas une prisonnière que je sache.
- C’est la procédure, se contenta de répondre le garde, ces menottes sont des catalyseurs de magie, elles empêchent son utilisation… »
Tania ravala sa frustration, elle avait horreur d’être attaché. Elle n’aurait jamais dû venir.

On la fit patienter dans une salle simple avec seulement une table et deux chaises et quand 15h sonna, on fit entrer le prisonnier.
Tania sursauta. Elle s’était tout imaginée, sauf ça.
Elle avait devant elle un homme à peine plus âgé qu’elle.
« - C’est vraiment lui ? ne put-elle s’empêcher de demander au garde.
- Oui, lui répondit-il. Si vous voulez tout savoir, il a fait son premier crime à l’âge de 5 ans… »
L’homme devant elle avait donc 20 ans pensa-t-elle en faisant le calcul dans sa tête. A peine 2 ans de plus qu’elle.

Il avait les cheveux blond mi- longs en bataille Il était très grand et malgré des membres plutôt maigres, on y devinait des muscles gagné à force d’entrainement intensif. Il s’assit sans dire un mot avec une démarche nonchalante et une mine qui semblait se foutre de tout.
« Vous avez 15 minutes. » dit le garde.
Et il partit.

Ils restèrent silencieux un moment. Tania l’observait sous tous les angles, à moitié horrifié par sa jeunesse et à moitié en colère devant le fait que ces actes ne semblaient pas peser beaucoup sur sa conscience.
« - Tu es blessé, dit-elle soudain, et elle montra une partie de son visage cachée pas ses cheveux. Un parent de victime a été trop colérique ?
- M’en fiche, fait pareille si tu veux, répondit-il. Sa voix était grave et enrouée, il n’avait pas parlé depuis longtemps.
- Je n’en ressens pas le besoin. De tout façon ça ne te fera ni chaud ni froid.
- …
- Mais c’est vrai !! Quand quelqu’un est buté, il est buté.
- …
- Tu n’es pas du genre à écouter les donneurs de leçon, toi. Tu te contentes d’obéir aux ordres. C’est ça ?
- …
- J’ai peut-être vu juste. Tu fais vraiment pitié, on t’a ordonné de mourir cette fois-là ?
- …
- Frustrant d’être enfermé, non ? Moi j’en ai horreur…
- Tu m’énerve à parler de la pluie et du beau temps !!! Qu’est-ce que tu attends pour déversez ta haine sur moi ? C’est pour ça que tu es venu, non ?
- Ce n’est pas dans mes habitudes de me lamenter devant le meurtrier de mes parents. De toute façon, j’ai eu 15 ans pour me remettre de leur décès. Le monde est en guerre, il faut l’accepter et tenter d’y survivre. Mes parents n’ont pas eu de chance.
- Je sors les violons ? »
Tania réagit au quart de tour, elle le gifla sans s’en rendre compte avec ses menottes. Il ne put retenir un cri.
« - Ho ! Désolée ! Je t’ai frappé sur ta blessure, non ? Il faut dire que tu l’avais bien cherché… Imbécile.
- Tu… t’excuses ?
- Ben oui… Tu ne l’as jamais fait toi ?
- Jamais.
- … Dit moi une chose … Tu as des remords ?
- Si j’en avais, je deviendrais fou.
- Touchée. »
Elle eut un sourire. Elle était rassurée, il avait au moins conscience de ce qu’il avait fait. C’était déjà ça.

Tania s’approcha et examina son visage. Elle put alors voir la blessure qu’il cachait derrière une mèche. Elle ne put retenir un tressaillement, il avait le crane ouvert et même s’il ne saignait pas, un hématome noire entourait cette blessure.
« - J’avais raison pour ta blessure, ça ne te fait pas mal ?
- Question idiote, et arrête d’avoir pitié de moi.
- Je ne peux pas m’en empêcher. Tu es un être humain après tout. »
Il l’a regarda en écarquillant les yeux.
« - Je suis… humain ?
- Ben oui… Aucune bête n’est capable de commettre ce que tu as commis. C’est la preuve que tu es humain, hélas.
- …
- Tu t’attendais à de la compassion ? Je suis désolée mais il va falloir que tu t’en sortes seul pour te remettre de tous tes crimes. »
Tania se rassis, elle le regarda encore un peu.
Bizarrement elle se trouvait dur envers lui. Il avait beau avoir tué ses parents, elle ne le trouvait ni terrifiant ni cruel, au contraire, elle le trouvait presque attirant.

« - J’y pense, comment as-tu put commencer si jeune tes attentats ?
- …
- Tu ne parles vraiment pas beaucoup. C’est compréhensible, je ne vais pas être tendre avec toi, sachant qui tu es. Ça doit être dur. Tu me fais penser à un loup en cage.
- …
- Tu as un nom ?
- …
- Moi c’est Tania. Tu veux que je te dise, je ne ressens rien envers toi. Je suis juste horrifiée par ta jeunesse. Je ne trouve pas ça juste et peut-être que tu le penses aussi. »
Elle semblait le fatiguer. Elle-même elle se rendait compte qu’elle parlait trop, mais Tania ne pouvait pas s’en empêcher, il fallait qu’elle remplisse ce silence si oppressant. Elle ne pouvait pas s’arrêter de parler. Il poussa un soupir désespéré.
« - Mais pourquoi es-tu venu si ce n’est ni pour évacuer ta haine ni pour faire ton deuil ?
- La curiosité… C’est tout. Je voulais te connaitre et il faut dire que tu m’as surpris. Je voulais savoir ce que tu ressentais, rien d’autre. Je l’avoue je n’ai pas pu m’empêcher de te détester au début. Mais bon… Ça ne me rendra pas mes parents et tu étais si jeune à l’époque que je me demande si je déteste la bonne personne. »
Il ferma les yeux.
Le garde entra.
« - Les 15 minutes sont écoulées mademoiselle, veuillez sortir.
- Bien, dit-elle en se levant, je n’ai qu’un regret, ne pas te voir avec une chance de te racheter. A ce moment-là, j’aurais cessé de te considérer comme le meurtrier de mes parents. »

Elle atteignit le pas de la porte quand il parla à nouveau, ce qui la fit stopper net :
« - Je m’appelle Sylvain. Sache que malgré ou grâce à ta bizarrerie, je t’apprécie, Tania.
- Moi aussi Sylvain, dans d’autre circonstances, nous aurions pu être amis. Adieu.
- Adieu, Tania, j’aurais… vraiment… aimé te rencontrer ne serait-ce un peu plus tôt. »
Il avait murmuré les derniers mots, mais Tania était sûre de ce qu’elle avait entendu.

Sur le chemin du retour, quand on lui enleva ses menottes, elle posa une question au garde :
« - Comment a-t-il été arrêté ?
- Il a été trahit par ses complices et il s’est rendu sans faire d’histoire.
- Ce n’est pas bizarre ?
- C’est la tradition chez extrémistes de trahir un membre dont ils commencent à douter. »

Tania fut ailleurs durant tout le reste de la journée.
Elle fut présente au dernier cours à sa fac qui était celui de maîtrise du métal.
Ce n’était pas une matière où Tania n’était pas douée, contrairement à Joy qui semblait avoir un certain lien avec cet élément. Son amie lui faisait faire ce qu’elle voulait alors qu’elle ne pouvait qu’influencer sur l’ampleur des autres.
Tania, elle, les faisait à peine bouger (et elle s’aidait du vent pour les examens).
« Mais qu’est-ce que tu fais ? »
Tania sortit de sa torpeur, elle réalisa qu’elle avait pris le tuyau devant elle et qu’elle le tenait comme une épée.
« - Je sais que tu triches un peu pour les faire bouger, mais là… s’amusa Joy. C’est vraiment trop crédible.
- Désolée, dit Tania. Je suis ailleurs depuis tout à l’heure.
- Tu étais littéralement ailleurs en début d’après-midi. Où tu étais après avoir mangé ? Je t’ai cherché partout !
- Heu… A la prison de Sarre.
- Où ?!! Mais qu’est-ce que tu faisais à la… Attends… C’est là qu’ils retiennent le terroriste, non ? Et tu y es allé ?
- On m’y a invité. J’étais un peu obligée…
- C’est pas vrai… Tu es de la famille de victimes d’attentats ? Et tu ne m’as jamais rien dit ?!
- Tu ne m’as jamais demandé pourquoi je suis orpheline.
- Ho, merd- mince alors… Je ne m’imaginais pas ça… Ça faisait quoi de le voir ? Il était comment ? Terrifiant ?
- Ben… Pas tellement… Il était…
- Tu me charries Tania. Un extrémiste pas terrifiant ça n’existe pas… Ce sont des bêtes sans âmes qui ne pensent qu’à tuer. Si tu veux mon avis, il mérite bien son sort… Les personnes à qui il a privé des êtres chers s’en sentiront beaucoup mieux, et toi y compris… »

Tania se contenta d’hocher la tête. Elle savait que quand son amie avait une idée en tête, on ne la raisonnait pas facilement. Elle put alors se rendre compte à quel point Joy vivait dans une logique manichéisme. Les extrémistes étaient le mal et les modérés le bien. Si Tania avait eu une éducation moins solitaire, aurait-elle eu la même idée de « l’autre camp » ?

Tania se rappela de ce garçon en rentrant chez elle… Sylvain… Tania ne pouvait pas s’en empêcher, elle n’arrivait pas à le détester. Et elle savait pertinemment que cette manière de penser était moralement inenvisageable.
Elle prit un papier et un crayon et tenta de redessiner son visage. Tania aimait dessiner mais elle n’avait jamais été douée pour cela. A sa grande surprise, le dessin était plutôt réussi. Elle fixa longtemps son visage, elle n’arrivait pas à se faire à l’idée qu’il allait être exécuté.
Elle poussa un long soupir et se coucha. Décidément le monde ne l’aimait pas. Cette fois-ci, pour une fois qu’elle rencontrait un garçon qu’elle appréciait, il fallait qu’il soit le meurtrier de ses parents, haïs de toute la société et condamné à mort.

Elle ne le savait pas, mais ce monde n’en avait pas fini de vouloir jouer avec ses sentiments.
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MessageSujet: Re: Destinée - Roman en cours d'écriture   Destinée - Roman en cours d'écriture Icon_minitimeSam 24 Mar - 17:47

Chapitre 2 : La promesse

Une semaine s’était écoulée depuis que Tania avait rencontré Sylvain. Depuis, tous les soirs, elle regardait les informations qui ne pouvaient s’empêcher de parler de cet évènement sous tous les angles. Un soir ils racontaient le parcours du terroriste, un autre, le témoignage des parents des victimes,… Et une autre fois, toute une rubrique sur son pire crime : l’explosion d’un immeuble de 50 étages qui tomba sur une école maternelle et primaire…

Petit à petit, Tania commença à être obsédée par ce garçon. Plus on disait de chose sur lui, aussi horribles soit-elles, plus elle avait envie de savoir qui il était vraiment.
Joy s’inquiétait sérieusement pour son amie. Mais elle la laissait agir, pensant sans doute que la mort de celui-ci allait faire arrêter l’obsession de l’autre.

Un soir, Tania eu énormément de mal à trouver le sommeil. Le lendemain, c’était le fameux jour… Celui qui la mettait tant mal à l’aise : le jour de l’exécution. Le matin, elle se leva très tôt, ne pouvant dormir plus longtemps.
Elle mangea quelque chose et, à défaut de trouver quoique ce soit pour passer le temps, elle alla faire de l’exercice. Elle se changea et enfila un jogging pour aller courir dehors. Le soleil commençait à se lever et l’air frai allait lui changer les idées.
Elle sortit et entreprit de faire l’aller-retour jusqu’au pont au-dessus de la Plite, le fleuve traversant la ville.

Quand elle arriva au pont, elle était essoufflée, en sueur et sa tête était complètement vide. Elle repéra une fontaine et s’y arrêta pour faire une pause et se rafraichir. La fontaine avait un robinet d’eau potable, elle se pencha pour y boire…
Trou noir.

Quand Tania se réveilla, elle avait les mains et les pieds attachés, elle était bâillonnée et avait une cagoule sur la tête. En parlant de tête… Celle-ci lui faisait un mal de chien !!!
Inutile d’être diplômé pour comprendre qu’elle avait été assommée puis enlevée. D’après l’odeur, ils étaient actuellement dans les égouts. Ils avaient dû y entrer par l’ouverture qui, Tania le savait, se trouvait sous le pont. Tania tendit l’oreille et sut qu’elle n’avait pas qu’un ravisseur. Elle ne savait pas combien mais ils étaient plus de deux.

Mais qu’est-ce qu’on pouvait bien lui reprocher !!! Pourquoi l’enlève-t-on ? Ça n’avait aucun sens, du moins pour l’instant. En tout cas, Tania était sûre d’une chose… Elle ne se laisserait pas faire.

Au bout d’un moment, son porteur s’arrêta de marcher. Elle se sentit glisser se son épaule et elle atterrit violement par terre. Elle ne put s’empêcher de crier de surprise.
« - Tiens, elle est réveillée celle-là, entendit-elle.
- De toute façon, on ne bouge pas tant que l’autre n’est pas venu vérifier si c’est la bonne personne… » dit une autre voix.
Et le silence se fit.
Tania entendit que ses ravisseurs s’asseyaient, sans doute pour attendre cet « autre » qui venait pour l’identifier.

Elle tenta de se mettre dans une position plus confortable pour réfléchir. Pourquoi voulait-on l’identifier ? Elle savait qu’elle avait un don assez rare pour intéresser certaines personnes, mais si on l’enlevait à cause de ça, à quoi pourrait-elle servir ? Un horrible doute l’envahit, si elle n’était pas la bonne personne, qu’est-ce qu’on allait faire d’elle ?
Pour la première fois depuis son réveil, elle eut peur… très peur.
Ce n’était peut-être pas une bonne idée de réfléchir finalement…

Peu de temps après, Tania entendit des pas approcher.
« - Ha ! Le voilà enfin, dit une voix… Eric !! Approche ! On est là !
- Inutile de crier, dit une autre voix que Tania semblait connaitre. Je sais que vous êtes là…
- Bon, répliqua un troisième, tu vas nous dire si c’est elle ou pas ?
- Une seconde, répondit le fameux Eric. Il faut que je voie son visage. »
On enleva la cagoule recouvrant son visage et Tania fut aveuglée par une lampe de torche. Le temps qu’on examine son visage, elle put s’habituer à la lumière… Elle vit qu’ils étaient bien dans les égouts et elle distinguait 6 formes de l’autre côté du faisceau.

Tania eu une idée.
« - Alors, c’est elle ?
- Une seconde, il y avait tellement de gens là-bas… Je crois que… HAAAAA !!!! »
Un mini raz de marée trempa les 6 hommes et la lumière cessa d’aveugler la jeune fille.

Elle reconnut l’un d’entre eux.
C’était le garde de la prison de Sarre qui l’avait accompagné avant et après la visite faite à Sylvain. Elle le reconnaissait parfaitement.
« Vous… » dit-elle simplement.
Sous la surprise, elle oublia de déclencher la bourrasque qui devait les envoyez dans l’eau.
L’un d’entre eux en profita pour se relever et l’assommer encore une fois.

En s’évanouissant, Tania les entendit de nouveaux.
« - Bien, même si tu ne la reconnait pas tout à fait, elle, elle semble te reconnaitre.
- De toute façon, j’allais dire que c’était elle avant qu’elle nous asperge d’eau.
- Tu pouvais pas nous le dire qu’elle était une enfant à pouvoir !!
- Je pouvais pas savoir, on mettait les menottes à tout le monde. Tu le sais bien.
- Au fait, y en a pas un qui en a une paire ? »
Tania eu le temps de comprendre que tout espoir était perdu avant de tomber complètement dans les pommes.

Quand elle se réveilla pour la deuxième fois dans la journée, le milieu avait largement changé. Déjà, elle voyait où elle était, et elle se trouvait dans une chambre, enfin plutôt une pièce avec un lit, un lavabo et un miroir. Elle était enchaînée au lit de tel sorte que Tania pouvait se mouvoir comme elle voulait dans la pièce, mais pas plus. Evidemment, les chaînes étaient en métal canalisant la magie. Après sa démonstration totalement inutile de la dernière fois, ils n’allaient pas la séparer de ce métal. Tania n’avait jamais autant maudit le progrès de la science.

Un homme entra dans sa chambre. Il avait une barbe de quelques jours et la peau mat. Il portait un plateau avec dessus un verre d’eau et un sandwich qu’il posa à côté de Tania.
« - Voilà ton déjeuné, princesse…
- Déjeuné ? Mais il est quelle heure ?
- T’aimerais bien le savoir, hein ma jolie ?! »
Elle ne répondit pas. L’homme sortit en ricanant.

Tania se rendit alors compte qu’elle mourait de faim. Elle dévora le sandwich. En buvant son verre d’eau, elle aperçut une petite fenêtre près du plafond. Elle était donc au sous-sol et d’après la lumière, ils étaient en milieu de journée. Elle n’entendait rien, mais cela ne voulait rien dire, elle pouvait très bien être dans une pièce insonorisé.

Le temps lui sembla durer une éternité. Quand Tania voulut s’allonger, elle eut un vertige et sentit une violente douleur sur son front. Elle regarda son visage dans la glace et eu un frisson. Elle avait une énorme bosse au-dessus du front. Elle avait dû se la faire quand on l’avait assommée.
N’arrivant pas à s’endormir, Tania se mit en quête d’une sortie. Elle tourna en rond un bon moment à regarde la fenêtre sous tous les angles, à voir ce qu’elle pourrait faire pour se débarrasser de ses chaînes, etc…

Cela dura toute la journée et le début du deuxième jour. Elle n’était dérangée que quand on apportait son repas. Elle passait ses heures à réfléchir, faire le point et penser à un moyen de sortir. Elle pensait aussi à Sylvain. Celui-ci ne devait déjà plus être de ce monde à l’heure qu’il est.

Tania était en train de se demander si elle pouvait tirer profit d’éventuel débris du miroir si elle le brisait quand soudain, trois hommes entrèrent. Ils s’arrêtèrent net, l’un d’eux fronça les sourcils. Apparemment, quelque chose ne se passait pas comme prévu. Celui qui semblait être le supérieur, appela quelqu’un sur son portable et sortit de la pièce. Mais la jeune fille put entendre la première phrase.
« Chef, elle ne dort pas… »

Tania compris alors pourquoi la nourriture et l’eau avait un gout bizarre. Ils avaient voulu la droguer. Ils auraient alors profité de son sommeil pour l’emmener autre part.
Elle eut un sourire. Ça ne servait à rien d’essayer de la droguer. Son don lui permettait même inconsciemment de manipuler des éléments naturels. Donc elle pouvait rendre inoffensif toutes drogues et poison sans m’en rendre compte si elle les ingérait. Les menottes étant inutiles dans ce cas-là vu qu’elles ne neutralisent pas son don s’il n’agit que dans le corps de la jeune fille.

Le supérieur revint la mine contrarié.
« On l’embarque quand même » dit-il à ses hommes.
Ceux-ci acquiescèrent et sortirent bâillon et cagoule.

Tania se débâtit comme elle pouvait. Il était hors de question qu’elle se retrouve encore avec cette chose sur la tête. Elle en avait horreur ; déjà qu’elle était attachée.
Mais ses efforts furent vains et elle se retrouva attachée, bâillonnée et encagoulée comme la première fois. Elle était furieuse et des larmes de rage sortaient de ses yeux. Ils le regretteront un jour.

Elle s’entendit traverser des portes et monter des escaliers. Puis, Tania fut amenée dans une salle où elle entendait plusieurs voix.
« - La voilà chef.
- Ha ! Voici donc la princesse, la perle rare qui nous permettra de continuer à tirer profit sur toi. Faites nous voire son visage. »
On lui enleva sa cagoule. Tania cligna des yeux et examina la salle où elle se trouvait. Elle était assez grande. Les trois hommes qui étaient venu la chercher l’encadraient.
Un autre, plus grand et nettement plus charismatique et autoritaire (donc dangereux) la regardait d’un aire satisfait. Il avait le menton arrogant et ses cheveux noirs étaient plaqués sur sa tête.
A côté de lui, deux autres hommes encadraient…

Le cœur de Tania s’arrêta quelques secondes et elle oublia de respirer une bonne minute. Devant elle, en chair et en os, bien vivant, qui la regardait avec des yeux ronds, se trouvait Sylvain. LE Sylvain, celui qu’elle croyait mort… Il était là, et s’était à cause de lui qu’elle avait été enlevée par (elle savait maintenant qu’ils étaient) des extrémistes.

Tout s’expliquait maintenant, elle n’osait pas y croire. Le chef, même ne fit qu’appuyer sa conclusion :
« Drôle de retrouvailles n’est-ce pas ? Tu comprends mieux pourquoi on t’a libérer Sylvain ? Tu peux encore travailler pour nous. Contre ton grès bien sûr, mais pourrais-tu vivre avec la souffrance et la mort de la seule personne qui t’apprécie sur cette charmante planète ? Je parle de « vivre » mais il est clair que si tu nous trahis encore tu n’auras même pas besoin de passer par un tribunal et une prison… »

Sylvain était blanc, il avait la bouche béante.
« - Pourquoi… parvint-il à articuler.
- Pourquoi se donner tant de peine ? compléta le chef. Tu te poses la question ? Mais parce que tu es un génie Sylvain… Tu es né pour tuer des milliers de gens en claquant des doigts. Tu es notre plus belle arme, notre chef-d’œuvre, voilà pourquoi… Vous pouvez les emmenez, tous les deux. »

Tania eux beau pousser des hurlements de protestation étouffés, elle fut de nouveau encagoulée. On ne la libéra de sa cagoule et de son bâillon qu’une fois de retour dans sa « cellule ». Bien sûr, elle était attachée comme avant.
Elle crut qu’elle allait devenir folle, quand brusquement, la porte s’ouvrit, et on poussa Sylvain dans la pièce. On l’attacha au lavabo et on referma la porte.

Les deux jeunes se regardèrent.
« - Sylvain, dit Tania, tu es vivant… Comment est-ce possible ?
- Je leur suis utile, ça fait 15 ans que je leur suis utile. Le seul problème, c’est que j’ai tué une fois de trop et que je commençais à montrer un comportement anti-idéologique. Ils n’avaient donc pas d’autre choix que de m’éliminer, ils m’ont livré aux modérés. Mais ils gardèrent tout de même un œil sur moi grâce à un garde. C’est après ta visite que tout a changé. Ils avaient trouvé mon point faible et ils l’ont exploité au maximum. Avec l’aide du garde, ils me firent évader ; puis ils t’ont enlevé. Maintenant, soit je continu à travailler pour eux sans broncher, soit tu meures. Je suis désolée Tania…Heu… Pourquoi tu me regarde comme ça ?
- C’est la première fois que tu me parles autant. »
Sylvain poussa un soupir. Il ne savait pas pourquoi mais il s’attendait à une réponse de ce genre.

Ils restèrent silencieux un moment quand soudain, Tania se mis à pleurer.
« - Tania…
- Je suis si heureuse…
- … Quoi ?
- Tu es vivant… Je ne pensais pas que ça allait me soulager autant… Je me sens tellement mieux… »
Elle lui sourit tandis qu’il la regardait comme si elle venait d’une autre planète.

Tout d’un coup, Tania se leva et se mis à tambouriner la porte.
« - Monsieur le ravisseur !!! J’ai une immense envie d’aller aux toilettes !!! Vous pouvez m’y emmener ? Monsieur !!!
- ……… Pourquoi tu ne fais pas comme les dernières fois ? »
Tania leva les yeux au ciel et fit une grimace.
« - Je ne veux pas faire mes besoins dans un lavabo quand quelqu’un est dans la même pièce que moi !!!! Déjà que l’idée n’est gère réjouissante, si en plus il y a quelqu’un… »
On entendit le soupir du garde et il ouvrit la porte. Il détacha Tania du lit pour l’attacher à son poignet.
En sortant il se tourna vers Sylvain.
« - Il y a un autre garde pour te surveiller toi…
- Bon, on y va ? » le pressa Tania.
Et ils sortirent.

Sylvain resta assis par terre, hébété. Il n’arrivait pas à comprendre cette fille. Soit elle n’avait pas du tout conscience de la situation dans laquelle elle se trouvait, soit elle avait arrêté de penser pour ne pas perdre la raison.
Il pesta. S’il avait eu le choix entre deux vies dont la sienne contre des milliers de vie, il aurait choisie de sauver le deuxième groupe aussitôt. Mais, là… Il n’arrivait pas à prendre la décision de sacrifier Tania, c’était au-dessus de ses forces et cela le faisait enrager.
Plus il pensait à elle, plus il voulait la voire vivre, sourire, tourner en dérision le monde autour d’elle.
Il ne voulait pas l’admettre, mais il tombait peu à peu amoureux de cette jeune fille, la seule qui quand elle le regardait ne le jugeait pas et l’acceptait en entier.

Tania de son côté avait bien plus conscience de la situation que Sylvain le pensait. Elle ne voulait juste pas le montrer. Elle savait que ce n’était pas elle qui allait prendre la décision finale mais… Elle voulait vivre. En pensant cela Tania se sentait terriblement égoïste. Pouvait-elle se permettre d’être heureuse au détriment de milliers de personne et de la vie de Sylvain ? Car lui, s’il vivait… Il allait vivre un enfer. Elle poussa un soupir.
Si elle mourrait, elle tenterait d’accepter la mort le mieux possible, mais si elle vivait, elle ferait tout son possible pour que ce ne soit pas en vain. Elle ferait tout pour montrer que ça vie en valait la peine.

Vers la fin de la journée, Sylvain fut ramené pour donner sa décision. Il n’avait rien dit à Tania et avançait comme un condamné.
Celle-ci attendit en tournant en rond comme un lion en cage.

Quand Sylvain arriva dans la salle où il se trouvait précédemment, le boss l’attendait debout avec un verre de vin à la main.
« - Tu as pris ta décision ? lui demanda-t-il.
- Oui…
- Alors ? Qui veux-tu sauver ?
- … Elle.
- Parfait !! Bon retour parmi nous Sylvain !!
- Une seconde !! Je veux qu’elle soit libérée !! Qu’elle vive sa vie libre !!!
- Tu te permets de mettre des conditions ? Tu veux que je charge un de mes hommes de la surveiller 24h/24h ?! Et de quel droit ?
- Je ne poserais aucuns problèmes, et au moindre faux-pas vous la ramènerez.
- Ta proposition ne tient pas la route, mais l’idée m’amuse. Je vais faire comme ça. Mais au moindre faux-pas de ta part ou de la sienne, je ferais en sorte que tu la tue. Pars !! La prochaine fois que je te verrais ce sera pour te donner des ordres. »
Sylvain fut emmené, il semblait avoir fait une chute de 1000 mètres.
Un fois partit. Le patron se rassis avec un sourire.
« Les affaires reprennent… » murmura-t-il en buvant d’une traite son vin.

Tania crut qu’elle allait vraiment se mettre à casser le miroir quand Sylvain fut de retour.
« - J’ai donné ma décision.
- Et ? demanda-t-elle d’une vois anxieuse.
- Tu vivras. »
Tania ne put empêcher un soupir de soulagement qui s’interrompit quand elle se rappela ce que ça impliquait.
« - …Sylvain, comment peux-tu dire que ma vie vaut toute les autres ?!! Ne me dit pas que tu as pris cette décision pour que toi tu vives ?!!!
- Non !!... Non…C’est juste que… que… Je ne veux pas que tu meures… Je ne peux pas prendre cette décision. C’est trop dur.
- …Sylvain… C’est, c’est un poids énorme que tu mets sur mes épaules… Tu t’en rends comptes ?
- S’il te plait Tania… Accepte-le… C’est la seule chose que je puisse t’offrir. »
Tania ne put se calmer mais fit tout son possible pour avoir un visage plus serein.
« - C’est la dernière fois qu’on se voie. N’est-ce pas ? demanda-t-elle tout bas.
- … Oui. Tu vas être libéré. Bien sûre, ils te garderont à l’œil mais tu ne t’en rendras pas compte. Si jamais je te revoie, on m’ordonnera de te tuer… »
Tania était assise sur le lit et Sylvain l’avait rejoint en disant cela. Il baissa la tête, cette idée semblait le terroriser. Tania ressentit un élan d’affection envers lui. Elle ne pouvait pas le laisser vivre cet enfer.
Tania lui pris le menton et déposa un baisé sur son front.
« Je vais te faire une promesse, dit-elle en chuchotant. Sylvain, je te promets de faire en sorte que ma vie vaille tout ce qu’elle sacrifie. Je fais le serment de te retrouver et quoi qu’il en coûte et de te libérer. Et enfin, je jure de leur faire payer au prix le plus fort ce qu’ils font… A tous… »
Sylvain la regarda, Tania crut voire des larmes monter quand soudain elle sentit des mains l’emmener autre part.
« - Adieu Tania, dit-il.
- NON !!! Sylv… »
Trou noir…

Tania se réveilla la nuit, dans son lit comme si cela avait été un rêve…
Elle prit son oreiller et pleura autant qu’elle put dedans, toute la tension qu’elle avait accumulé durant sa captivité partit dans ces larmes.
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